Un monocoque élégant naviguant sur l'océan avec des multicoques volants en arrière-plan sous un ciel dramatique.
Publié le 16 juillet 2025

Contrairement à l’idée reçue que les multicoques volants ont rendu le monocoque obsolète, sa domination en course au large repose sur un pacte unique entre le marin, la machine et l’océan.

  • L’évolution du monocoque est dictée par une « innovation contrainte » qui pousse les architectes à réinventer sans cesse la performance dans un cadre défini.
  • La navigation en monocoque est une expérience sensorielle où la gîte et les vibrations de la coque deviennent un langage essentiel à la performance et à la survie.

Recommandation : Pour comprendre la course au large, il faut voir le monocoque non comme un simple bateau, mais comme le partenaire d’un dialogue constant avec les éléments, une approche que la vitesse pure des multicoques ne peut remplacer.

Dans l’imaginaire collectif des mers du Sud, une silhouette s’impose : celle, solitaire et inclinée, d’un monocoque fendant la houle grise. Pourtant, à l’ère des multicoques volants, ces catamarans et trimarans qui semblent effleurer les vagues plus qu’ils ne naviguent, on pourrait croire cette image surannée. Le débat semble souvent se résumer à une simple opposition : la vitesse brute et futuriste des « foilers » contre la sécurité et la tradition des « quillards ». On loue la capacité du monocoque à se redresser, on admire la vélocité spectaculaire de ses concurrents à plusieurs coques.

Mais si la véritable âme du monocoque, sa résilience et sa place de choix dans les plus grandes épreuves comme le Vendée Globe, résidait ailleurs ? Et si la clé n’était pas seulement dans sa quille, mais dans le dialogue intime, presque organique, qu’il impose au marin ? Cette force tranquille ne vient pas d’une supériorité technique absolue, mais d’un pacte d’endurance. C’est une machine conçue pour affronter la mer, non pour la fuir, qui transforme chaque information — le sifflement du vent, la vibration du carbone, l’angle de gîte — en une donnée vitale pour celui ou celle qui est à la barre.

Cet article propose de plonger au cœur de cette relation unique. Nous explorerons comment, des Class40 aux surpuissants IMOCA, les architectes repoussent les limites de la coque unique. Nous décrypterons ce que ressent un marin à 30 degrés de gîte et pourquoi la sécurité est bien plus qu’une simple histoire de redressement. Enfin, nous verrons comment cette épopée de la coque unique continue de s’écrire, que ce soit dans l’effort solitaire ou la cohésion d’un équipage.

Pour ceux qui préfèrent un format visuel, la vidéo suivante vous offre une immersion dans l’histoire d’un monocoque de légende qui a marqué son temps en défiant les multicoques, illustrant parfaitement l’esprit de résistance et d’innovation qui sera abordé dans ce guide.

Pour naviguer à travers cette exploration de la culture et de la technique du monocoque de course, voici un aperçu des thèmes que nous allons aborder. Chaque section vous dévoilera une facette de cet univers où tradition et innovation se rencontrent en haute mer.

La bataille des coques : pourquoi choisir entre un et plusieurs flotteurs change absolument tout

Au cœur de la conception d’un voilier de course se trouve un choix fondamental, presque philosophique : une coque ou plusieurs ? Cette décision ne conditionne pas seulement la vitesse, mais toute l’interaction du bateau avec son environnement. Comme le résume un architecte naval expert, le monocoque absorbe l’énergie des vagues en gîtant, il compose avec la mer. Le multicoque, lui, cherche à la survoler, à s’en extraire, ce qui modifie radicalement le comportement et les risques. Cette distinction est l’héritage d’une longue histoire : le monocoque s’inscrit dans une évolution continue de la tradition navale, tandis que le multicoque représente une rupture technologique, un paradigme nouveau.

Cette différence se traduit par une perception de l’espace et du confort à bord. Le multicoque offre une plateforme de vie vaste et horizontale, un atout indéniable en croisière. Cependant, en course, cette même caractéristique peut devenir un piège. Le monocoque, avec son espace de vie plus contraint et son mouvement de balancier constant, impose une immersion plus intense dans le milieu maritime, une connexion permanente avec les éléments que de nombreux puristes recherchent. Il ne s’agit pas de confort, mais de dialogue.

Le choix entre ces deux architectures n’est donc pas seulement technique, il est culturel. Opter pour un monocoque, c’est embrasser un héritage et accepter de « faire corps » avec l’océan. Choisir un multicoque, c’est parier sur une technologie qui vise à dompter la surface de l’eau. Deux philosophies qui continuent de s’affronter sur toutes les mers du globe, chacune avec ses partisans et ses légendes.

L’envol du catamaran : comment les foils ont fait entrer la voile dans une nouvelle dimension

L’avènement des foils a radicalement transformé le visage de la voile de compétition, en particulier pour les multicoques. Ces appendices, semblables à des ailes d’avion immergées, soulèvent les coques hors de l’eau, réduisant la traînée hydrodynamique à presque rien et permettant d’atteindre des vitesses autrefois inimaginables. Les catamarans, avec leur large plateforme stable, sont devenus les sujets parfaits pour cette révolution, donnant naissance à des machines « volantes » qui semblent défier les lois de la physique. Le spectacle est saisissant et a propulsé ce sport dans une ère de modernité et de performance pure.

Un catamaran à foils en vol au-dessus de l'eau avec détails sur les mécanismes des foils.

Cependant, cette capacité à voler a ses limites. Le vol n’est possible que dans une plage de conditions de vent et de mer assez restreinte. D’après une analyse technique récente des performances des foils, en dehors de cette « fenêtre de vol » optimale, le multicoque redevient un bateau archimédien, souvent moins polyvalent qu’un monocoque de dernière génération dans une mer formée. De plus, la technologie a un coût : la complexité mécanique est immense, nécessitant des systèmes hydrauliques et des capteurs sophistiqués. La maintenance est exigeante et le risque de casse sur un objet flottant non identifié est une menace constante.

Face à cet envol spectaculaire, les monocoques ont adopté une approche différente. Comme le souligne un architecte naval spécialisé, les monocoques IMOCA utilisent leurs foils non pas pour voler complètement, mais pour « écrémer » la surface de l’eau. Ils apportent une portance qui soulage la coque, augmente la puissance et la vitesse, tout en maintenant un contact avec l’eau. C’est un compromis stratégique entre vitesse, contrôle et sécurité, particulièrement adapté aux longues traversées solitaires du grand large, où la polyvalence prime sur la performance de pointe absolue.

La technologie des foils a donc créé une nouvelle frontière, et il est fascinant de constater comment chaque architecture l'a adaptée à sa propre philosophie.

Le mythe de la largeur rassurante : l’erreur de penser qu’un bateau large est toujours plus sûr

Une idée reçue tenace dans le monde de la voile est que la largeur est un gage de sécurité. Un bateau large, comme un catamaran, semble intuitivement plus stable, moins susceptible de gîter de manière inquiétante. Cette « stabilité de forme » est bien réelle : à l’état normal, il faut une force considérable pour faire chavirer une telle plateforme. Cependant, cette sensation de sécurité peut être trompeuse et cacher des dynamiques violentes et des risques spécifiques, particulièrement en mer formée.

Le principal danger des coques larges est le phénomène de rappel brutal. Contrairement au mouvement de balancier progressif d’un monocoque, un bateau large qui se soulève sur une vague peut retomber violemment, provoquant des « coups de raquette » extrêmement rapides. Une étude de stabilité comparative montre que ces chocs peuvent être dangereux pour l’équipage et mettre à rude épreuve la structure. De plus, les impacts répétés dans une mer agitée génèrent une fatigue des matériaux qui augmente le risque de défaillance structurelle sur le long terme. C’est un paradoxe : ce qui semble sûr au port peut devenir une source de stress mécanique intense au large.

Comme l’explique un expert en architectures navales, le concept de stabilité est double. La stabilité de forme, typique des multicoques, est très efficace jusqu’à un certain point, mais peut disparaître brutalement passé un angle critique, menant à un chavirage souvent irréversible. À l’inverse, la « stabilité de poids », assurée par la quille d’un monocoque, est plus progressive. Le bateau peut gîter fortement, mais il dispose d’une force de rappel constante qui tend à le ramener à la verticale. Cette différence est fondamentale dans la gestion du risque en haute mer.

Le défi de la coque unique : comment les architectes réinventent sans cesse le monocoque de course

Loin d’être une formule figée, le monocoque de course est un laboratoire d’innovations permanentes. Contraints par la jauge et le principe même de la coque unique, les architectes navals sont engagés dans une quête incessante d’optimisation. Cette « innovation contrainte » les pousse à explorer les moindres détails pour gagner en performance, en fiabilité et en confort relatif pour le skipper. L’un des plus grands défis est la gestion de l’impact hydrodynamique, le fameux « slamming », lorsque la coque heurte violemment les vagues.

Schéma stylisé montrant l'impact des vagues sur une coque de monocoque et des données numériques flottant autour.

Pour y répondre, la technologie est devenue une alliée incontournable. Un projet primé a récemment mis au point un modèle numérique capable de simuler et d’optimiser la forme des carènes pour limiter ces impacts violents, améliorant à la fois la résistance structurelle et le bien-être du marin. L’intelligence artificielle joue également un rôle croissant. Comme le mentionne un responsable R&D, l’IA permet aujourd’hui d’analyser des millions de milles nautiques virtuels pour affiner les designs bien avant la construction, accélérant le processus de création.

L’évolution la plus visible reste celle des foils. Les monocoques modernes, notamment les IMOCA, intègrent des appendices de plus en plus sophistiqués. Selon les dernières évolutions réglementaires et techniques de la classe IMOCA, la tendance pour l’avenir est aux coques semi-portantes. Ces carènes, combinées à des foils de nouvelle génération, sont conçues pour augmenter la portance à haute vitesse, soulageant encore davantage la coque et réduisant la traînée. C’est la démonstration que même avec une seule coque, la recherche de performance pousse les ingénieurs à faire « décoller » partiellement leurs créations, dans un subtil équilibre entre puissance et contrôle.

IMOCA, Class40, Figaro : comprenez enfin qui court sur quoi et pourquoi

L’univers des monocoques de course est organisé en « classes », des catégories de bateaux répondant à des règles de jauge spécifiques. Comprendre ces classes, c’est comprendre les différentes philosophies de la course au large. Trois d’entre elles dominent le circuit français et international : Figaro, Class40 et IMOCA. Chacune représente une étape dans la carrière d’un marin et un défi technique distinct. La classe Figaro, par exemple, est réputée pour être une formidable école. Courue sur des monotypes stricts (tous les bateaux sont identiques), elle met l’accent sur la maîtrise tactique et la stratégie pure, formant une pépinière de champions qui accèdent ensuite aux catégories supérieures.

La Class40 est souvent vue comme la porte d’entrée de la course au large transocéanique. Plus grands et plus puissants que les Figaro, ces bateaux de 40 pieds restent financièrement plus accessibles que les IMOCA. C’est une classe dynamique où le nombre d’engagés ne cesse de croître. Elle est régie par une « Box Rule » : les architectes ont une grande liberté de conception à l’intérieur de dimensions et de contraintes maximales (longueur, largeur, poids, etc.).

Le ‘Box Rule’ impose une limite technique qui stimule l’innovation contrainte, permettant des performances similaires avec des designs variés.

– Expert maritime cité dans Figaro Nautisme, Article sur la dynamique des classes de course au large

Enfin, la classe IMOCA représente la catégorie reine du monocoque en solitaire, celle du Vendée Globe. Ces voiliers de 60 pieds (18,28 m) sont des concentrés de technologie, de véritables Formule 1 des mers. La jauge y est très ouverte, laissant une place immense à l’innovation architecturale, notamment sur les foils, les quilles ou les cockpits. C’est ici que le « dialogue homme-machine » atteint son paroxysme, avec des bateaux si puissants qu’ils exigent une gestion de tous les instants de la part de skippers devenus des athlètes complets.

L’ivresse de la gîte : ce que ressent vraiment un marin à la barre d’un monocoque de course

Naviguer sur un monocoque de course est une expérience sensorielle totale. L’élément le plus marquant est la gîte, cette inclinaison constante qui transforme chaque geste du quotidien en un défi. Vivre, dormir et manœuvrer à 30 degrés d’inclinaison exige une concentration extrême et une résilience physique hors norme. Mais cette contrainte est aussi une source d’informations cruciales. La gîte est le premier indicateur de la pression du vent dans les voiles et de la puissance générée par le bateau. Apprendre à la « lire » est fondamental pour trouver le bon équilibre entre vitesse et sécurité.

Un skipper professionnel du Vendée Globe décrit le lien avec son bateau en des termes presque mystiques : « Le dialogue avec la barre est presque organique; chaque vibration et pression servent d’indices pour anticiper les mouvements de l’eau et ajuster la navigation. » Ce langage sensoriel ne s’arrête pas au toucher. L’ouïe joue un rôle tout aussi vital. Une étude récente a analysé l’acoustique à bord de ces machines de carbone. Elle a révélé que les skippers utilisent les bruits du bateau — les claquements de la coque, le sifflement des appendices — pour détecter les surcharges et anticiper les défaillances mécaniques. Le bateau « parle », et le marin doit savoir l’écouter.

Cette immersion est ce qui forge le fameux « sens marin ». C’est une compétence qui se développe au fil des milles, une compréhension intime de la machine et de son comportement dans les éléments. L’inconfort physique intense devient alors un outil, une connexion directe avec la mer qui permet d’aller chercher la performance là où les simples données électroniques ne suffisent plus. C’est cette symbiose qui fait la beauté et la complexité de la navigation sur un monocoque.

Le mythe du monocoque « qui se redresse toujours » : pourquoi la sécurité est plus complexe qu’il n’y paraît

L’un des arguments les plus répandus en faveur du monocoque est sa capacité à se redresser seul après un chavirage, grâce au poids de sa quille. Si ce principe physique est exact, il a engendré un mythe tenace de sécurité absolue qui doit être nuancé. Les monocoques de course modernes, avec leurs coques très larges et leurs quilles pivotantes, ont complexifié l’équation. Une analyse des accidents de la classe IMOCA montre que plusieurs incidents documentés depuis 2020 ont vu des bateaux rester bloqués à l’envers pendant des heures, la quille n’ayant pas pu basculer correctement ou n’étant pas suffisante pour vaincre la stabilité de la coque retournée.

Cette réalité a poussé la communauté de la course au large à repenser la sécurité au-delà du simple redressement. L’accent est désormais mis sur une approche globale qui inclut la prévention des accidents, la résistance aux chocs et la capacité d’évacuation. Les architectes et les équipes travaillent sur des solutions concrètes pour améliorer la survie en cas de situation extrême.

Plan d’action pour la sécurité en cas de chavirage

  1. Fiabiliser le redressement : Installer des systèmes de vérins de quille puissants et redondants pour faciliter la manœuvre de basculement, même dans des conditions dégradées.
  2. Penser l’évacuation : Concevoir des issues de secours ergonomiques et accessibles depuis l’intérieur de la coque retournée, permettant une extraction rapide du skipper.
  3. Renforcer la structure : Utiliser des matériaux et des techniques de construction capables de résister aux collisions avec des objets flottants non identifiés (OFNI), une cause fréquente de voies d’eau et d’abandons.
  4. Former à la survie : Mettre en place des protocoles de gestion de crise et entraîner les skippers aux gestes de survie en conditions extrêmes, y compris dans une coque inversée.
  5. Intégrer des systèmes d’alerte : Équiper les bateaux de capteurs de charge et de systèmes d’alarme pour prévenir les défaillances structurelles avant qu’elles ne deviennent critiques.

Enfin, il existe une dimension psychologique cruciale. Comme le note un psychologue du sport, le sentiment de sécurité peut paradoxalement devenir un risque. Il peut amener certains marins à « pousser plus fort », à flirter avec les limites de la machine. La gestion du risque psychologique est donc une composante essentielle de la sécurité, tout aussi importante que les aspects techniques.

À retenir

  • La performance du monocoque de course moderne est le fruit d’une « innovation contrainte », où les architectes repoussent les limites technologiques à l’intérieur de règles de jauge strictes.
  • L’expérience de navigation est avant tout sensorielle : la gîte, les vibrations et les sons de la coque constituent un langage vital que le marin doit maîtriser pour être performant et en sécurité.
  • La sécurité d’un monocoque ne se résume pas à sa capacité à se redresser. Elle dépend d’une approche globale incluant la conception, la résistance aux chocs et la préparation psychologique du skipper.

Solitaire ou en équipage : deux manières radicalement opposées de dompter un monocoque de course

Un même monocoque de course peut être le théâtre de deux aventures humaines radicalement différentes selon qu’il est mené par un marin solitaire ou par un équipage. La conception même du bateau et la gestion de la vie à bord sont pensées en fonction de cette configuration. En solitaire, le bateau est un concentré d’ergonomie où tout doit être accessible depuis le cockpit protégé. Le marin vit dans un état de veille permanent, avec des cycles de sommeil polyphasique très courts pour ne jamais perdre le contrôle.

Dans ce duel avec l’océan, le pilote automatique n’est pas un simple outil, mais un partenaire essentiel. Comme le confie un skipper IMOCA,  » le pilote automatique est un véritable co-skipper pour le solitaire ; il apprend, anticipe et optimise la trajectoire, ce qui forme un duo homme-machine incontournable. » La performance repose sur cette fusion entre l’intuition du marin et la puissance de calcul de l’électronique.

En équipage, la dynamique change complètement. Le cockpit est plus ouvert pour faciliter la circulation et la coordination. La gestion de l’effort et du sommeil est organisée en quarts, permettant à chacun de se reposer et de rester performant sur la durée. La stratégie n’est plus le fruit d’une décision unique, mais d’une intelligence collective où chaque membre apporte son expertise. Le tableau suivant synthétise ces différences fondamentales.

Comparaison de la gestion à bord en solitaire et en équipage
Aspect Solitaire Équipage
Cockpit Protégé, tout à portée de main Ouvert, postes spécialisés
Gestion sommeil Polyphasique (cycles courts et multiples) Quarts alternés (périodes de repos définies)
Stratégie Adaptation continue et décision individuelle Coordination collective et planification partagée

Ces deux approches représentent les extrêmes du spectre de la voile de compétition. D’un côté, l’introspection et la résilience du solitaire face à l’immensité ; de l’autre, la force du collectif et la synergie d’une équipe soudée. Le monocoque, par sa nature exigeante, se prête magnifiquement à ces deux expressions de l’aventure maritime.

Que ce soit dans l’épreuve ultime du solitaire ou dans la complexité des manœuvres en équipage, le monocoque de course demeure une plateforme d’exception pour l’aventure humaine. Il continue de nous enseigner que la performance en mer n’est pas qu’une affaire de vitesse, mais un savant mélange de technologie, d’endurance et de compréhension intime de l’océan. Pour aller plus loin dans la préparation de votre propre aventure, il est essentiel d’évaluer la solution la plus adaptée à vos ambitions et à votre manière de naviguer.

Rédigé par Yann Le Bihan, Yann Le Bihan est un skipper professionnel et routeur météo avec plus de 30 ans d'expérience dans la course au large. Il est particulièrement reconnu pour son expertise des transatlantiques et sa gestion stratégique des épreuves d'endurance.